أستاذة
العربيّة
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تمارين
تعريب
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معهد
"نهج صيّادة"
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فوزيّة
الشّطّي
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2 آداب: 2006-2007
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بالورديّة
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النّصّ 1:
Les animaux intelligents
À la création du monde, les animaux n’étaient pas du tout intelligents.
Ils se promenaient paisiblement dans les forêts et les chasseurs les tuaient
avec facilité. Le jour vint, cependant, où la terre ne put supporter plus
longtemps de voir ces stupides animaux se faire tuer de cette façon et elle
demanda à son messager de leur apporter un sac plein d’intelligence. Le
messager prit le sac et partit. Lorsqu’il fut arrivé à destination il mit le
sac au pied de l’arbre le plus proche et s’allongea dans l’herbe pour se
reposer un peu.
Contes Africains, Maria Kosova et Vladislav Stanowsky,
Gründ, Paris,
p 15.
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النّصّ 2:
Le vaurien
Il
était une fois un garçon, un grand vaurien. Il ne se passait pas un jour sans
qu’il n’ait commit quelque méchanceté. Il résolut une fois de noyer son chien.
Il le mit dans sa barque et se dirigea au milieu du fleuve. Mais en ramant, il
se pencha trop et tomba à l’eau. «Au secours, à moi, je me noie !»
cria-t-il désespérément. Et le chien fidèle plongea, attrapa le garçon et le
sortit sur la berge. Et c’est bien ainsi, on doit faire le bien même pour le
mal.
Contes Africains, Maria Kosova et Vladislav Stanowsky,
Gründ, Paris, p150.
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النّصّ 3:
La petite
rusée
Deux frères vivaient dans le même village, l’un était riche, l’autre
pauvre. Le riche n’avait pas d’enfant, et ses quatre vaches lui donnaient tant
de lait qu’il en envoyait de temps en temps aux enfants de son frère pauvre.
Un
jour, la femme du riche eut un mouvement de générosité, et dit à son
mari :«Pourquoi ne donnerions-nous pas une vache à ton frère ? Il a
besoin de lait pour ces enfants et nous pas.» […] Son mari lui répondit qu’il
avait déjà eu la même idée, et qu’il la remerciait de son offre.
Histoires de juges, Jarrous Press, p59
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النّصّ 4:
La
souris et le chien
Cela
s’est passé il y a bien longtemps, à l’époque où tous les animaux parlaient une
seule et même langue. La souris était venue voir son voisin, le chien, pour lui
demander un petit service :
-Je te prie, voisin, d’avoir la bonté de surveiller mes petits jusqu’à
ce que je rentre à la maison.
-Volontiers, dit le chien. Je les garderai jusqu’à ton retour. Tu peux
aller tranquille faire tes affaires, sois sans crainte, tes petits seront sous
bonne surveillance.
-Merci, merci, mon fidèle ami, dit la souris qui s’en alla en trottinant.
Histoires de juges, Jarrous
Press, p77